C’est par simple esprit de contradiction que Pauline Bisou choisit le saxophone comme instrument, dans une famille où l’on joue du piano de père en fils. Elle oscille constamment entre la musique et la mode et tranche finalement pour le métier de styliste. Ce n’est que dix ans plus tard, en road trip en Californie, qu’elle écrit son premier texte. La musique revient naturellement comme support et comme exutoire à un moment clé de sa vie. Elle écrit plusieurs textes qu’elle compile en un livre autobiographique, « Bisou », à travers lequel elle interroge les conditionnements, les croyances limitantes et les blessures qui l’ont amenée à vivre une relation toxique destructrice pendant plusieurs années. Son parcours vers la résilience est une lueur d’espoir et une invitation à questionner nos acquis à travers une oeuvre complète et plurielle, incluant son processus de guérison.
Petite explication pour le titre qui a influencé Pauline :
"Adolescente j’ai beaucoup écouté l’album « Gourmandises d'Alizée. Elle a inspiré une partie de mon identité musicale et notamment pop française. J’aimais bien les textes de Mylène Farmer et de Laurent Boutonnat, souvent à double sens et avec pas mal de métaphores.
La construction pop de la chanson et le refrain hyper entraînant qui reste dans la tête me plaisaient aussi beaucoup. C'est une chanson un peu naïve en apparence avec une double lecture possible du texte, comme très souvent dans les chansons de Mylène Farmer et donc aussi dans celles de sa protégée de l'époque Alizée (souvent à caractère sensuel un peu dissimulé et donc aussi revendicateur d’une certaine liberté ).
C’est une chanson colorée, entraînante, douce, malicieuse et joyeuse. Quelque part, c’est ce que je souhaitais retranscrire quand j'ai écrit « Les bisous », même si c'était de manière totalement inconsciente".
Photo : ©Agathe Sénéchal
Dans la playlist Le Coin des Artistes
Mai 2022
Titre influence
Retrouvez tous nos horaires
Comments are closed.